Vue du dessus...

Il y a un dicton que j’aime bien : « Un petit schéma vaut mieux qu’une grande explication », alors examinons le plan de mon terrain :

On peut y voir deux grandes zones :

  • Le verger à gauche,
  • 4 carrés potagers à droite (en vert).

Tout autour du terrain il y a 4 m enherbés sans haie ni clôture pour entretenir facilement. Tout est aligné (arbres, carré potagers) autant que possible pour l’aspect esthétique et faciliter l’entretien.

Chaque arbre du verger est représenté par un point avec son nom commun en noir au-dessus et sa variété en bleu / rouge en dessous.

Un point rouge signifie qu’il nécessite un grand espacement (pruniers, cerisiers…), un point noir, un espacement plus restreint. L’agencement en quinconce à 6 m de distance permet d’aligner tous les arbres dans 3 directions tout en respectant le « besoin » en espace de chaque arbre. En effet, un arbre à grand espacement est toujours entouré d’arbres à plus faible espacement.

Les châtaigniers qui prendront surement de l’ampleur sont positionnés au bout, au nord-ouest de la parcelle, avec un espacement un peu plus élevé que 6m afin de limiter la concurrence (lumière, eau, nutriments…) aux arbres adjacents.

Les points jaunes représentent des portes greffes que j’ai tenté de greffer en écusson.

Distribuer, dans le bon ordre...

Les fruitiers ont ensuite été répartis en faisant un compromis entre 2 aspects :

  1. Les éloigner pour lutter contre la propagation des maladies et ravageurs,
  2. Les rapprocher pour favoriser la pollinisation croisée.

Ainsi, chaque arbre d’une même espèce n’est jamais côte à côte, mais pas plus éloigné de plus « d’une place ». Prenons l’exemple du poirier conférence :

Aucun poirier ne se trouve dans le périmètre le plus proche (cercle vert), mais des poiriers sont présents au périmètre supérieur (flèches violettes).

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